Si c'est une information pratique que vous cherchez (ex : heure de départ, liste des participants, etc) allez sur la page Actualités.
Si vous souhaitez revenir sur des spectacles des saisons passées, faites un détour par la page Archives
uite à une série de conversations menées avec Anne Théron autour de la maternité, Alexandra Badea
écrit À la trace d’un geste, témoignant à la fois d’elle-même et d’une génération de femmes, faisant de l’écriture une eau qui
révèle les dessins invisibles tracés au jus aigre des silences.
Au décès de son père, événement qui réveille un pan anesthésié de mémoire, Clara découvre un sac de
femme dans ses affaires. À l’intérieur, peu de choses : quelques objets anodins et une carte d’électeur au nom d’Anna Girardin. Rien de plus, mais suffisamment pour que Clara décide
d’enquêter.
Tout en subtilité, le récit déploie une intimité inscrite dans le réel : chacun des personnages que
Clara croise sur son chemin mène une vie « normale » tout en semblant être adossé à un mur en train de s’effondrer. Leur chute pourra-t-elle être salvatrice s’ils parviennent à être lucides sur
leur rapport au monde ? À la trace explore la manière avec laquelle la société finit par pervertir, défaire ou rendre plus troubles les liens
que chacun entretient avec ses proches et sa propre vie.
Quelques critiques
https://www.sceneweb.fr/anne-theron-met-en-scene-a-la-trace-dalexandra-badea/
L’Avaleur, génie du rachat d’entreprise, possède un furieux appétit de vie, de pouvoir, d’argent, de tout. Il a en ligne de mire une entreprise florissante. En face, le PDG et son assistante ont donné leurs vies à l’entreprise. Ils croient en l’élargissement du bien-être général par l’industrie, ils aiment leur métier, se sont battus pour traverser les crises et en sont fiers. Un combat d’aujourd’hui, un affrontement entre deux systèmes de valeur, va alors avoir lieu.
Dans cette comédie mise en scène et interprétée par Robin Renucci, le public suit le narrateur – directeur exécutif de l’entreprise -, au cœur de l’action. Rythmé et direct, ce conte moderne reflète l’évolution des luttes de pouvoir et les dérives absurdes de sociétés où se redéfinissent les valeurs et les relations humaines.
Quelques critiques
https://www.sceneweb.fr/robin-renucci-monte-lavaleur-dapres-other-peoples-money-de-jerry-sterner/
rencontre avec Marguerite Bordat à 19h
Avec sa capacité à aspirer les corps, la vase est volontiers perçue comme un milieu hostile. Amoureux du contre-pied, Pierre Meunier y voit un territoire propice à une quête plastique et poétique. En se plongeant dans La Vase, il confronte une nouvelle fois son théâtre charnel à une matière brute. Habitées par un esprit burlesque, ses rêveries mettent l’accent sur l’engagement total du corps. Dans un monde où tout est question de contrôle, comment les cinq acteurs-expérimentateurs composeront-ils avec les aléas de la matière molle ?
Quelques critiques
https://www.sceneweb.fr/vase-de-pierre-meunier-marguerite-bordat/
Dossier de presse
https://www.theatre-contemporain.net/images/upload/pdf/f-42d-5a620db478fbb.pdf
Une voiture piégée a explosé semant l’inquiétude. Sans doute un acte terroriste. Amor, jeune homme issu de l’immigration, marche dans la ville. Quelle attitude adopter quand on ressemble comme un
frère à ceux qui…? Il s’inquiète de la suspicion, il se méfie de la méfiance, il a peur de son ombre.
Durant l’année 2015 nous avons été frappés par une terreur nouvelle. Bouleversés, ébahis, fragilisés, apeurés, nous avons tremblé et pleuré ensemble. Et puis il a fallu mettre des mots pour
penser, ouvrir des débats, se parler, se confronter.
Toute l’oeuvre de Jonas Hassen Khemiri est axée sur la place de l’étranger dans les sociétés occidentales, les identités multiples, la place du langage, de la langue et la complexité nécessaire
de ces questions.
Noémie Rosenblatt nous convie à une traversée de ce texte. C’est un spectacle dense, vif et drôle, qui avance au rythme d’Amor, tonique, déboussolé, hésitant.
La scène se passe à Londres, une nuit de 1934. Elle réunit trois femmes, Mélanie Klein qui a révolutionné la psychanalyse après Freud, sa fille Melitta qui n’a cessé de lutter contre sa mère et Paula, une élève de la psychanalyste.
Madame Klein ne cesse de pleurer. Elle classe de vieux papiers, s’arrête sur des lettres de son fils, se sert d’abord un café puis un verre de sherry et c’est alors qu’elle fait l’aveu à Paula qu’elle ne rêve plus. Son fils Hans vient de mourir.
Ces trois femmes sont reliées par un seul homme absent. La pièce, qui évoque l’oeuvre d’Harold Pinter, épouse la forme d’une enquête en huis-clos : Hans s’est-il suicidé ? A-t-il été poussé à la mort ? Par sa mère comme le suggère Melitta ?
La metteure en scène Brigitte Jaques-Wajeman, spécialiste du genre tragique, qu’il soit classique ou contemporain, revient sur ce texte qu’elle avait monté il y a vingt ans et qui la hante toujours. Elle ressent à nouveau le besoin de lever le voile sur cette nuit et sur ce théâtre intime, mental, cruel.
Quelques critiques
http://www.webtheatre.fr/Mme-Klein-de-Nicholas-Wright
https://publikart.net/huit-clos-haute-tension-emmene-trois-comediennes-dexception/
Dossier pédagogique
En 1973, Bergman écrit et réalise en quelques mois Scènes de la vie conjugale. Dans une suite d’épisodes saisissants, traversant vingt ans d’existence, sa caméra cerne l’évolution d’un couple qui va brutalement se déchirer : Johan, enseignant à l’Institut psychotechnique, et Marianne, avocate spécialisée en droit de la famille, parents de deux filles. La série sera suivie avec passion par des millions de téléspectateurs avant de devenir un film célèbre. Après Il faut toujours terminer qu’est-ce qu’on a commencé, inspiré du Mépris de Godard et présenté la saison dernière à La Colline, Nicolas Liautard et ses acteurs ont décidé de choisir ce matériau pour tenter une nouvelle incursion dans les zones à risques de la conjugalité. Encore une fois, il s’agit de créer sur scène les conditions d’émergence d’une intimité sans mensonge, sans simulacre. Ce spectacle condensé, radical, débarrassé de tout superflu, opère comme une mise à nu et s’aventure sans détour jusqu’aux territoires les plus intimes. En convoquant le souvenir du film, ou en s’en écartant délibérément par une appropriation en live, le théâtre révèle sa puissance de questionnement et de confrontation à vif.
Quelques critiques
http://www.journal-laterrasse.fr/scenes-de-la-vie-conjugale-4/
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/scenes-de-la-vie-conjugale-177524
Quelques critiques
http://www.telerama.fr/sortir/avec-gala-jerome-bel-propose-un-vrai-travail-d-amateur,132203.php
https://lestroiscoups.fr/gala-de-jerome-bel-kaaitheater-a-bruxelles/
http://next.liberation.fr/theatre/2016/02/07/jerome-bel-penseur-etoile_1431711
Vidéo d'un entretien avec le metteur en scène
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Gala/entretiens/
Teaser
Note du metteur en scène
Cette fable contemporaine nous dépeint la rencontre amoureuse, entre Charlotte, une jeune française coiffée d’un chapeau rond rouge et Loupchik, un jeune réfugié égaré dans un bois :
ELLE est une petite fille pétrie de lectures romantiques, IL est un jeune voleur de poules analphabète. ELLE a été élevée dans un petit village de « Douce France » (le pays des droits de
l’Homme), IL a été abandonné, vit seul à l’orée du bois et vient d’un « pays en feu». ELLE a la peau blanche, de bonnes manières et se délecte de métaphores, IL a la peau légèrement brûlée par le
soleil, le cheveu de travers et s’exprime dans un français approximatif.
Avec ce nouveau spectacle, nous avons désiré raconter un petit Chaperon Rouge ouvert au monde et curieux d’un loup parfaitement conscient de son étrangeté, avec la simple et respectueuse volonté
d’appréhender le théâtre comme une école de la vigilance et de la lucidité.
Teaser
Note du metteur en scène
Dans le monde imaginaire d’Andorra où tout est blanc comme neige, vit un étranger, Andri. On raconte que le jeune homme aurait été enlevé des griffes du pays ennemi des Loups Gris par le maître
d’école. De cet acte héroïque la population se gargarise, jusqu’au moment où la menace d’invasion se précise...
Écrite en 1961 dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale, cette pièce de Max Frisch interroge l’exclusion et les mécanismes qui conduisent une communauté à désigner des boucs
émissaires.
Comme chacune des créations de la compagnie Premier Acte, Andorra fonctionne à la manière d'un rêve éveillé à la frontière du réel et du merveilleux. Un théâtre d’humanité qui invite à
la vigilance et à la lucidité.
Teaser
Entretien avec le metteur en scène
http://www.theatre-contemporain.net/biographies/Sarkis-Tcheumlekdjian/videos/
Alice Laloy dans sa toute nouvelle création pour laquelle elle s’inspire des jeux vidéos. Au cœur d’une stupéfiante scénographie, deux joueurs se défient et font s’affronter des avatars à la gestuelle étrange. Katharsy, le maître du jeu, arbitre et compte les points. Au fil des parties, le jeu devient de plus en plus violent… Dans ce spectacle hors du commun, Alice Laloy mélange les corps, les objets, le théâtre, la danse, l’acrobatie, la musique et le chant. Une réflexion implacable et ludique sur la compétition et la manipulation…
2007. Martine Russolier, la fille d’une personnalité publique d’extrême droite, est retrouvée morte à l’issue d’une soirée arrosée. Le jeune homme noir, qu’elle venait de rencontrer sur internet et avec qui elle a passé la nuit, est rapidement suspecté, puis condamné. Tous les ingrédients sont réunis pour que les opinions se cristallisent en un débat brûlant… Ce thriller met en scène quatre situations apparemment très différentes, qui s’entremêlent peu à peu pour révéler leur lien à ce fait divers. Coulisses d’un théâtre, loges d’un plateau télévisé, atelier de restauration d’œuvres picturales, sous-sol d’un commissariat… À travers un dispositif où toutes les situations et les temporalités coexistent sur scène, l’histoire nous entraîne dans quatre « arrières-décors ». Dans ces lieux coulisses où les personnages se confrontent à l’imminence de leur propre exposition, Baptiste Amann nous invite à explorer la grande question de la subjectivité, et de notre rapport tourmenté à l’irrésolu.
« Now, we are all sons of bitches »
– R. Oppenheimer, le 16 juillet 1945
suite au premier essai, dans le désert, de la bombe atomique.
Un flash aveuglant, un grondement assourdissant, et plus rien. Le 6 août 1945, après une course effrénée, le Projet Manhattan aboutit à l’explosion de la bombe atomique Little Boy sur
Hiroshima.
Se déroulant entre 1943 et 1945, la pièce plonge le spectateur au coeur du complexe nucléaire d’Hanford, où a été construit le premier réacteur nucléaire au monde.
Issue de nombreuses recherches, la pièce dépeint notamment un incident historique ayant manqué de réduire à néant le complexe d’Hanford et les efforts du Projet Manhattan.
Pourtant, malgré l’envergure internationale des enjeux, malgré la paranoïa militaire, malgré la prouesse technologique... on se
concentre ici sur l‘essentiel : ces hommes et ces femmes qui se sont côtoyés pendant plusieurs années pour travailler sur cette
bombe, réalisant peu à peu son potentiel de destruction.
Little Boy raconte, de l’enthousiasme aux doutes, puis des doutes aux regrets, trois étranges années dont le fruit ternira à jamais la face du monde en donnant un sens nouveau au mot « terreur ».
Ce site a été conçu avec Jimdo. Inscrivez-vous gratuitement sur https://fr.jimdo.com